mardi, septembre 27

fragments



Et si le crayon malhabile, de ses traits de zèbre,
De gommages en tâtonnements,
Découvrait ce qu'elle n'avait su voir.
Et si l'ombre sur le papier la démasquait.

Aboiements, bruits de sécateur.
Même l'été s'est dérangé jusqu'ici,

Comme s'il l'avait, relax attendue,
Bravant les lourderies.



Le calme.


Comment fait-on pour bâtir sur cette étrangeté

Dans le chant des oiseaux doux.

Tout est aujourd'hui,
Sur une feuille parfaite blanche.

Le vent ne souffle pas.
En patience d'une poésie,
Le jardin s'est assis à ses côtés.
Comme si elle avait habité ici.
Une habituée des lieux en somme.

Certes, elle écrit.

Déjà l'angoisse suinte en perles de sang.
Et si de se pencher si fort,
On perdait l'équilibre, encore.

S'il fallait tomber.

Mais à quoi bon s'en faire,
Si ce n'est pour cette fille d'hier.




La joie a bien des connivences avec la solitude.
Sans doute la dégaine.
On ne s'apprête plus pour les autres.
On s'habille pour soi.
A l'image de soi.

1 commentaire:

Vieux marmot a dit…

Toujours cette gueule d'atmosphère qui me pénêtre malgré sa connivence avec la solitude